Songs of Experience – U2 (2017)

 

« Pwahhh… t’écoutes encore les U2 ? » Voilà ce qu’on entend la plus part du temps lorsqu’on évoque la bande de dublinois, probablement le groupe le plus détesté au monde, soit à cause des frasques de sa tête de gondole nommée Bono, ambassadeur malgré nous de la bien pensance onusienne, à cause des son omniprésence médiatique souvent invasive (voir le lancement décrié de l’album précédent Songs of Innocence) soit plus simplement à cause de sa ligne directrice musicale qu’on a du mal à comprendre depuis au moins une petite dizaine d’années.  Impossible pour autant de passer à côté de la sortie d’un de leurs disques, le groupe étant encore aujourd’hui -c’est un fait- un groupe majeur dans la scène musicale qui déchaine les passions et parfaitement incontournable, pour le meilleur et pour le pire. Continuer à lire … « Songs of Experience – U2 (2017) »

Wrong Creatures – Black Rebel Motorcycle Club (2018)

 

 

Un nouvel album de Black Rebel Motorcycle Club est toujours un évènement même si le célèbre groupe a quelque peu perdu de sa superbe au fil du temps. En atteste le plutôt bon Specter at the feast qui a défaut de révolutionner le son BRMC avait emprunté le chemin pépère des ballades brumeuses, tortueuses et sombres chères au groupe depuis l’explosif Baby 81. Cinq ans plus tard, voici leur Wrong Creatures. L’occasion pour nous de savoir en est le groupe après huit albums et une réputation qui n’est plus à faire. Continuer à lire … « Wrong Creatures – Black Rebel Motorcycle Club (2018) »

Heaven Upside Down – Marilyn Manson (2017)

The Pale Emperor marquait en 2015 le retour aux affaires du pape Manson dans un registre bluesy extrêmement bien foutu livrant du même coup -selon l’humble avis de l’auteur de ces lignes- son meilleur album à ce jour. Deux ans plus tard, voici arrivé le cap fatidique du 10ème album avec Heaven Upside Down, toujours accompagné de Tyler Bates, compositeur de musiques de films, à la production et à l’écriture. L’occasion de faire un bilan et savoir si l’enfant terrible du rock en a-t-il encore sous le capot.  Continuer à lire … « Heaven Upside Down – Marilyn Manson (2017) »

How Did We Get So Dark ? – Royal Blood (2017)

Il n’a pas fallu longtemps pour le duo anglais Mike Kerr/Ben Thatcher pour faire sensation en formant Royal Blood en 2013. Véritable usine à tubes, le groupe étonne surtout par sa formule simplissime : une basse, une batterie, de la rage et de l’inventivité, en veux-tu en voilà. Assez en tout cas pour qu’ils se fassent remarquer par les Queens of the stone age pour leur demander d’assurer leurs premières parties en tournée. Pas mal hein? Continuer à lire … « How Did We Get So Dark ? – Royal Blood (2017) »

Is This The Life We Really Want ? – Roger Waters (2017)

Quand on parle de Pink Floyd, le débat fait rage encore aujourdhui : Qui était le Dieu du groupe, le gardien du temple, le détenteur des clés, l’âme du groupe ? Deux écoles subsistent : Celle de Roger Waters qui croit en la suprématie des paroles sur la musique, et celle de David Gilmour qui lui, croit en l’inverse, que la musique est source de tout. Roger Waters, c’est The Final Cut, alors que David Gilmour c’est A momentary lapse of reason, leurs tous premiers albums solos, même s’ils portent tous deux l’estampille Pink Floyd. Bref, il n’est pas question ici de trancher dans ce débat mais il est important de préciser que l’auteur de ces lignes est dans le camp Gilmour, ce qui explique très probablement l’avis qu’il va développer concernant le disque qui nous intéresse ici. Continuer à lire … « Is This The Life We Really Want ? – Roger Waters (2017) »

Black Laden Crown – Danzig (2017)

Sept ans que l’on attendait le retour du grand Glenn, le Danzig si cher à nos cœurs pétrifiés de rockeurs. Sept ans ponctués par un sympathique album de reprises en 2015, Skeletons et surtout -fait inattendu- d’une reformation avec son légendaire groupe les Misfits, le temps de deux festivals aux USA. Il faudra remonter à 2010 et son très bon Deth Red Soboath -dont je vous parlais ici– pour trouver des compositions originales du bonhomme. Pour ce Black Laden Crown, l’artiste s’est très bien entouré : Tommy Victor (Prong) à la guitare et à la basse et de plusieurs batteurs (Johnny Kelly, ex-Type O Negative, Dirk Verbeuren, actuellement chez Megadeth et Joey Castillo, ex-Queens Of The Stone Age). Inutile de dire à quel point son dixième album solo (onzième si l’on compte l’album de reprises) était attendu l’eau à la bouche. Continuer à lire … « Black Laden Crown – Danzig (2017) »

Concrete and Gold – Foo Fighters (2017)

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Si les Foo Fighters n’ont jamais vraiment déserté la scène musicale – grâce à une présence accrue de son front man souvent là où on l’attend le moins (un concert de Metallica en plein milieu du public) – le groupe s’est pourtant fait désirer question nouvelles productions. Leur dernier album studio remonte à Sonic Highways qui valait plus pour ses qualités documentaires que pour ce qu’on attend d’un nouveau né de la discographie des combattants du Foo. Nos prières furent en partie exaucées en 2015 et la sortie d’un EP ST Cecilia, hommage aux victimes des attaques du bataclan et proposé en libre téléchargement. La galette de 5 titres nous avait rassurés sur l’état de santé des Foos, toujours gardant la pêche et capables de goupiller des titres bien vénères dans la pure tradition du garage rock cher à Dave Grohl. Et voici donc que sort Concrete and Gold, leur neuvième album à la couverture aussi sobre qu’intriguante qui met fin au suspense dès les premières minutes d’écoute : oui, les gars sont toujours dans le coup. Il faut dire que les deux singles précédant la sortie ont bien fait passer le message: on arrive bande d’enfoirés.

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For Crying Out Loud – Kasabian (2017)

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Les Kasabian fument-t-ils de la beu ? C’est ce que l’on est en droit de penser à l’écoute de leur sixième album, For Crying Out Loud. La question se pose pas seulement parce que le disque est un beau ratage, mais c’est surtout parce qu’il contraste grandement avec les déclarations dithyrambiques faites par les membres du groupe avant sa sortie. Une en particulier, que l’on doit à Serge Pizzorno (et qui au passage nous a fait bien bander) qui disait : Le prochain album va sauver la guitare électrique des abysses pour les années à venir. Moué. Les gras de Kasabian n’ont jamais eu la langue dans leur poche, mais là, on parle apparemment d’un tout autre disque que celui qu’on nous propose. Dans le genre fouttage de gueule provoc’ on atteint presque le level Liam Gallagher. Continuer à lire … « For Crying Out Loud – Kasabian (2017) »

Black and White Rainbows – Bush (2017)

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Qu’il est loin le temps de Razorblade SuitcasesBush fracassait les charts et proposait un son qui, s’il n’était pas révolutionnaire, avait au moins eu le mérite de se distancer d’un grunge omniprésent depuis le début des 90’s. Une volonté que n’ont jamais pardonné les critiques qui descendirent l’album en flammes l’accusant justement de ne pas faire assez de Nirvana ou du Pearl Jam (ou l’inverse donc, de trop vouloir s’en éloigner). Bush se retrouvait pour ainsi dire dans une position assez inédite pour un groupe britannique: grand encensé aux States mais snobé dans son propre pays, les britanniques leur reprochant grosso modo de… ne pas faire de Britpop. Depuis, c’est la débandade. The science of things sort en 1999 dans la douleur (le groupe doit se farcir des procès à gogo contre leur maison de disques Troma records) et signe une rupture avec les fans qui apprécient moyennement l’orientation électronique du disque. Golden State, sort en 2001 dans une indifférence polie, rapidement suivi par une séparation du groupe en 2003.  Continuer à lire … « Black and White Rainbows – Bush (2017) »