J’attendais avec impatience le »vrai » album de Kavinsky après avoir adoré ses 4 précédents LP’s sortis entre 2006 et 2011, alors vous comprendrez mon excitation lorsque sortit enfin »Outrun », Ze début album. Cet artiste français, de son vrai nom Vincent Belorgey , à attiré l’attention des critiques et du public avec un univers propre à lui, ancré dans une pop culture 80’s et des sonorités au synthé qui ont fait le bonheur d’un grand nombre de nostalgiques d’une certaine ère révolue. La consécration s’est faite avec »Night Call », figurant sur la bande annonce de Drive. Mais point d’album jusque là.
Dans son premier album studio, Kavinsky nous replonge dans l’histoire de son héros, le Dead Crusier et de sa quête mystiques sur les highways américains à bord de sa testarossa rouge. Nous aurons même en intro, une explication en voix-off de son origine pour ceux qui ne connaissent pas. Puis, une première surprise en constatant que sur les 13 tracks, 4 sont déjà présents dans ses derniers Ep’s dont le fameux Nightcall. Et là on commence à se demander s’il ne se serait pas foutu de nous un petit peu quand même le Kavinsky. On veut bien réviser nos classiques, mais pas qu’on nous les réchauffe sur un »nouvel album ». Une paresse en tout cas qui mine un peu le plaisir des retrouvailles avec l’artiste.
La deuxième surprise étant de retrouver la patte de SebastiAn sur la totalité des titres. Ce n’est pas un secret pour personne, ce dernier à toujours été un fidèle collaborateur de Kavisnky, par la production aussi bien que par les remixes de ses titres. Pourtant, à l’écoute de l’album, l’impression est celle d’être plus en face d’un album de SebastiAn que de Kavisnky. Très peu de sa marque de fabrique subsistent, spécialement le côté profondément kitch ancré 80’s, impression renforcée par la pochette qui se révèle finalement être une fausse promesse. La musique reste cependant assez immersive et très cinématographique, même avec la collaboration de »voix » sur plusieurs morceaux. Cette dernière idée reste à mon avis très discutable au vu du résultat qui n’évite pas quelques fautes de mauvais goût:
»Blizzard » s’embourbe dans une répétition qui devient agaçante à la longue, plombé par un effet électro sur la voix qui a vite fait de venir à bout des tympans les plus patients. »Suburbia » quant à lui, morceau rappé et son lot de »Fuck ya Twitter, fuck ya Facebook » fait tâche au milieu d’une collection de titres qui autrement plus de classe.
En définitive »Outrun » divisera probablement les fans de la première heure Kavinsky, avec un constat assez mitigé. Même si le disque est certainement d’une excellente qualité qui offrira un plaisir assuré à l’écoute, il n’est tout de même pas exempt de petits défauts qui gâchent le plaisir.
»Blizzard » s’embourbe dans une répétition qui devient agaçante à la longue, plombé par un effet électro sur la voix qui a vite fait de venir à bout des tympans les plus patients. »Suburbia » quant à lui, morceau rappé et son lot de »Fuck ya Twitter, fuck ya Facebook » fait tâche au milieu d’une collection de titres qui autrement plus de classe.
En définitive »Outrun » divisera probablement les fans de la première heure Kavinsky, avec un constat assez mitigé. Même si le disque est certainement d’une excellente qualité qui offrira un plaisir assuré à l’écoute, il n’est tout de même pas exempt de petits défauts qui gâchent le plaisir.