W.A.L.L.S – Kings Of Leon (2016)




Ce n’est pas grâce à WALLS que je vais devenir fan de Kings Of Leon. Avec ce 7ème album dont le titre ferait pâlir d’envie Katerine Pancol (We Are Like Love Songs), la bande à Followill laisse une fois de plus tomber sa guitare grasse et ses riffs poisseux des débuts et accouche d’un disque aussi plat que la mer de coco dont les membres émergent sur la pochette.
L’illusion d’un Waste A moment en entrée n’aura été que de courte durée et encore. L’énergie qu’elle dégage finit vite par devenir une parodie du son U2 des premiers jours, surtout lorsque les chœurs s’en mêlent et deviennent vite casse bonbon. La suite ne sera malheureusement pas à la hauteur de ce qu’on nous fait miroiter : une successions de titres de plus en plus lisses, taillées pour la fm, bien comme il faut, où rien ne déborde… Un comble pour un groupe qui s’est fait connaitre principalement pour son son Garage Rock sudiste… L’on aura bien droit à quelques soubresauts lors d’un Find Me ou Conversation Piece qui donnent à Calb Followill l’occasion de se dégourdir les cordes vocales, mais sans plus. Tout cela est bien peu inspiré, pas du tout convainquant et foutrement lambda pour du KOL… A la limite, l’on aurait préféré les voir au moins avoir les couilles de jouer à fond la carte de la Power Ballad, mais faut croire que non.
WALLS est donc un album qui s’écoute facilement mais qui s’oublie encore plus facilement. Purement anecdotique.