Moi qui me demandais ce qu’il en était advenu de ce bon vieux Bob Rock, ne voilà-t-il pas que mon ami wikipedia m’informe qu’il a été aux commandes du dernier album en date de Bush. Ca tombe encore mieux puisque je me demandais justement ce qu’il en était advenu de ce bon vieux »Bush » (et accessoirement si son frontman sortait encore avec Gwen Stefani). En tout cas, fidèle à ses habitudes le producteur le plus haï du monde (merci Load/Reload de Metallica) à encore dépensé un an de sa vie à sortir cet album-ci initialement prévu pour 2010. Que voulez-vous les vieilles habitudes ont la vie dure.
Pour leur retour aux devants de la scène après un Hiatus qui a duré depuis 2001, le groupe tente de s’offrir un retour à ses inspirations post-grungy et, dans cette optique, la démarche est très bien réussie puisque l’album constitue une véritable capsule temporelle qui nous ramène droit vers des temps immémoriaux des années 90. La voix de Gavin Rossdale n’a rien perdu de son pouvoir (héé tu te rappelles: The Chemical Between us, et Swallowed? cool hein?) et les membres évoluent visiblement en terrain connu. Malheureusement les nouveaux titres sont un peu trop diluées et sont trop polies pour constituer un réel intérêt (en tout cas pour moi, c’est sûr). J’ai trouvé l’album un peu trop Radio Friendly et bien calibré Fm, je l’ai d’ailleurs vite écouté et vite oublié. Dommage.