Queens Of The Stone Age – …Like Clockwork (2013)

Dans ce désert musical qui prévaut depuis deux ans, avec très peu de sorties qui valent la peine, ou pire, des sorties qui se pètent la gueule au premier virage, votre serviteur s’est tout naturellement jeté sur le dernier album des Queens Of The Stone Age avec la soif de celui qui a longtemps marché sous un soleil de plomb avec pour seuls compagnons une gourde vide et la promesse de jours Rock meilleurs.
Bien sûr je me suis vite rappelé que nous nous étions quitté fâchés, les QOTSA et moi suite à leur précédent  album, le bien nommé Era Vulgaris en  2007. Je vous raconterai ça une autre fois, mais c’était pas joli joli (On a cassé la vaisselle, quelques vases et le chien y est passé). 
Mai voilà, le fait est là. Leur dernier disque date de 6 ans, bordel! et c’est là que j’ai réalisé que les mecs m’avaient vachement manqué, même si un Side Project avait pu nous faire patienter (mais pas faire illusion). Et c’est donc dans cet état d’expectative fébrile, mais méfiante que j’ai abordé Like Clockworks
Jackpot sur toute la ligne! Malgré un premier titre assez plan-plan, j’ai été ravi de me laisser entraîner par la suite des chansons. Je ne vais non plus vous dire que les gars effectuent un grand retour, l’album affiche quand même des sonorités plus pop même s’il garde la base Rock (on est bien loin des jours du Stoner des débuts, ou les envolées désertiques et métalliques du Songs For The Deaf). Pour autant il ne perd pas en efficacité et reste un album riche et consistant avec des titres visiblement plus travaillés et plus accessibles. Une volonté consciente de toucher un plus large public? Peut-être. En tout cas, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre parce que j’y trouve mon compte. Et merde aux puristes.
Pour l’occasion, on constatera le retour de plusieurs vieux compagnons de route qui ont collaboré sur le disque tels que les habitués Dave Grohl, Trent Raznor, véritables labels de qualité si’l en faut. Le retour aussi des regrettés Mark Lanegan, Nick Oliveri et Alain Johannes (putain les mecs, le groupe n’est plus le même sans vous). Et puis encore plus surprenant, l’apparition d’une VRAIE Queen: Elton John, qu’est-ce que vous dites de ça? 
Mais il ne faut pas pour autant s’y tromper: celui qui porte bien l’album (et le groupe) sur ses épaules c’est bien Josh Homme, omniprésent sur tous les titres, sa voix chuinteuse et son phrasé claquant traversent tout l’album avec une aisance et une confiance sans pareil. Que ce soit dans les poussées rock ou dans les ballades intimistes (y’en a pas mal sur l’album) il assure à tous les niveaux. Aucune volonté de trop en faire, bien au contraire, l’album reste plutôt sage comparé à ses prédécesseurs. Il gagne cependant en cohérence ce qu’il perd en puissance et c’est la première fois depuis Songs for The Deaf que j’écoute un album entier des QOTSA de bout en bout sans discontinuer et avec un vrai plaisir.
Welcome Back les amis, welcome back! 

Laisser un commentaire