Geographer – Myth (2012)

Geographer est un trio issu de Bay Area, San Francisco qui sort ici son deuxième  »vrai » album depuis le succès critique de  »Innocent Ghosts » en 2009.  
J’ai découvert le groupe par hasard, cet album étant précédé par beaucoup d’éloges et une critique quasi unanime sur la qualité des compositions du trio. Et même si je n’ai pas été si emballé que ça par leur dernier disque, il n’en demeure pas moins qu’il sort du lot par un son plutôt original par rapport à ce qui se fait ces temps-ci.

Le problème est que Geographer est classé Indie Rock, ce qui de plus en plus sert de foutoir pour y labelliser tout et n’importe quoi. Le fait est que Geographer fait sur cet album de l’excellente Pop tout simplement. J’ai d’ailleurs longtemps cru que le groupe était britannique plutôt que ricain, tellement certains titres sonnaient si brit et la production si lisse. Une chanson en particulier,  »Lover’s Game » rappelle tous les clichés de la pop guimauve: du titre crétin aux mélodies mielleuses en passant par les paroles con-con cu-cu, bref un titre digne d’un album de Keane plutôt. Une vraie tâche sur un si bon album, surtout que Geographer se démarque fortement par un penchant électro très prononcé qui donne plus de peps à des titres qui auraient sonné nunuche autrement. Il faut écouter Kaleidoscpe, Blinders, Shell Beach ou Vesijärvi pour se faire une idée précise sur la palette créative et le potentiel évident du trio: un talent certain pour la mélodie qui tue, une imagination débordante et un lead singer dont la voie distille tout ce qu’il faut en émotion. Myth signera certainement leur ascension en tant qu’acteur confirmé sur la scène pop rock (ou ce que vous voulez) avec lequel il faudra désormais compter. J’espère seulement que le groupe continuera de creuser le sillon qu’il à emprunté sur ce dernier disque car ça leur réussit visiblement très bien, surtout qu’ils ont tous les atouts en main.  Go Geographer, Go! 

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